Optimum,
Dans un monde de fous
Pour l’équilibre de l’homme
Faut un optimum
Une juste mesure en somme
Ni maximum ni minimum
Ni figue ni poire ni pomme
Ni salé ni sucré ni amer
Ni solide ni liquide mais qui se digère
Et qui peut aussi être un geste un mot une attention singulière
L’optimum est là omniprésent
Mais contourné, on le sent
Par l’égoïsme la cupidité et le « tout-avoir » en même temps
Pour remplir un seau sans fond
L’homme suit son ego
Qu’il croit sans défaut
Se dit
C’est l’autre qui est mauvais
Et m’en veut d’être aisé
L’homme trouve des prétextes
Pour justifier ses gestes
Dans différents contextes
Aveuglément, sans même faire de test
Fonce et s’en fout du reste
L’homme naît humain
Avec des instincts très communs
Mais se plie à son environnement qui lui montre
Comment dans la vie devenir un monstre
Convertir en « mien », le « notre »
« Tout pour moi rien pour les autres »
Il apprend
A s’accaparer des biens d’autrui
Comment tuer l’ampathie
Ignorer la bonté la courtoisie le sens de l’humanité
Rejeter l’autre et tutti quanti
L’école lui apprend à être raid
A développer des sentiments à peine tièdes
Lui apprend la compétition et non l’entraide
Lui interdit d’apporter à son prochain le moindre remède
L’école lui apprend la ruse déguisée
L’art de partager et garder les deux moitiés
Grandir quand les autres sont affamés
Et pour mourir, on y pensera après
L’homme si intelligent prèfère être bête
Pour ne penser qu’à sauver sa tête
A Dieu il ose lancer une requête :
« Fermer les yeux », son silence, il l’achète !
L’homme si intelligent, ne peut-il pas
poser les pieds sur terre
Se demander comment faire
Pour sauver son âme égarée et si meutrière ?
Ne peut-il pas voir sa vie comme un compte à rebours
Voir que sa fin est inéluctable et que c’est juste un tour
Sur une trajectoire, sans virage ni possibilité de retour
Un aller simple vers un néant un eden ou un four ?
Un four ?
Le Four !😎
W.S.30.06.24