Le verre est plutôt à moitié plein !

L’Amour

L’énergie indéfinissable
Le sentiment non palpable
L’émotion indomptable
La vibration incontrôlable
S’appelle l’Amour

Le vide sidéral
L’Amour le comble
La tristesse incommensurable
L’Amour l’extirpe
La douleur terrible
L’Amour l’estampe
La nuit noire
L’Amour l’éclaire

Le voyage lointain
L’Amour le supporte
Le déracinement
L’Amour l’accepte
La passion du cœur
C’est l’Amour fou
D’autant doux
D’autant saoul
De tendresse de caresses et de « nous »

L’Amour transcendant
L’Amour authentique
L’Amour romantique
Sublime et analgésique
Habite les abysses
Les entrailles et les interstices

Dissipe la grisaille
Cicatrise les entrailles
Fête les retrouvailles
Se substitue même aux victuailles
C’est là tout son travail

Il peut être grand
Mais on ne peut le mesurer
Il peut être fort
Mais on ne peut le comparer

L’Amour est fort
L’Amour est réconfort
L’Amour est chaud dans le froid glacial
Ne connais ni secte ni religion ni sentiment racial

L’Amour d’un coup de foudre hypersonique
Amour, un laps de temps platonique
C’est la chance qui sourit
L’alchimie qui s’opère
Rattrape le retard d’aujourd’hui et d’hier
Le destin qui se manifeste
Une chance sans conteste
Dominante comme l’Everest
Et qui réduit à néant tout le reste

C’est le rêve en plein jour
C’est le tonnerre silencieux
C’est le déclic de l’existence
C’est la beauté qui s’invente
C’est la clairvoyance qui s’exprime
C’est l’espoir qui enchante

L’Amour est grandiose
Quand son porteur ose
Le déclarer d’un trait sans faire de pause
Considérant son combat comme une juste cause
Qui mérite un lutte une abnégation une aventure…
Sous hypnose

L’Amour aveugle
C’est l’Amour douteux
Qui n’affiche pas sa raison d’être
Il est des plutôt curieux
Suscite des chuchotements et des causettes
Allant jusqu’à faire une enquête
Pour comprendre le mystère de la belle et la bête

Il est stupéfiant et incompréhensible
Il a sa propre raison
Une raison qui semble avoir tous les torts
Mais qui tient pérennement en éloignant les mauvais sorts

Et pourtant

L’Amour est bataille
Un engagement devant être sans faille
Un aller-simple et la progéniture qui va avec
Ou un retour à la case départ
Signant ainsi un grand échec

L’Amour jaloux
À tort ou à raison
Rend violent
Rend malade
Rend maladroit
et c’est tout

La chagrin profond
L’Amour le provoque
Il suffit d’un fait, d’un geste qui prête à équivoque
pour qu’un reset s’impose et que tout se disloque

L’Amour la force
Peut se transformer en faiblesse
En tristesse
À cause de ce conjoint devenant
Diable ou diablesse

L’Amour

Il te rend heureux
Ou à défaut suspicieux
fiévreux rageux
Aigri et malheureux
Il peut te hisser à hauteur des héros
Ou t’abaisser au niveau zéro
Il te balade comme une feuille dans le vent
Avec mille rêves et mille contes de mille ans
C’est à la fin de l’histoire et l’écoulement du temps
Qu’on le découvre à double tranchant.

W.S.18.10.24

Retour dans le passé
J’ai pensé refaire toute ma vie
Non pas parce que je regrette
Mais pour avoir la chance et l’envie
De revivre les mêmes fêtes
Car dans la vraie vie je n’ai pas réussi
À surmonter les p’tits soucis
Mais hélas je dois garder les pieds sur terre
Je n’ai pas de marche arrière
Il m’arrive souvent de me dire
Cette scène je l’ai déjà vécue
Par hasard ne suis-je pas revenu
Du futur à un temps déjà révolu
Je cherche alors les bons outils
Pour réparer le passé
Mais je dois garder les pieds sur terre
Je ne trouve pas de marche arrière
L’ange que j’ai vu sur le bas coté
Faisait du stop et me regardait
Tout de suite je me suis pincé
Avant de freiner et m’arrêter
Est-ce réel ce qui m’arrivait
Ou juste des images qui se baladaient
Ah je dois garder les pieds sur terre
Ma caisse n’a pas de marche arrière
De ville en ville j’ai cherché
Le café où je m’asseyais
Je ne reconnais rien tout a bien changé
Je commençais déjà à m’ennuyer
Je me suis alors demandé
Si ce n’était pas mieux de chercher
Un autre passé en gardant les pieds sur terre
Car j’ai perdu ma marche arrière
Se balader dans le temps
C’est agréable et alléchant
Vivre l’impossible dans ses rêves
Rencontrer même Adam et Eve
Faut juste remonter le temps
Droit devant en évitant les tourments
Mais devons garder les pieds sur terre
Le temps n’a pas de marche arrière
W.S. 22-23.05.23
Qui ne rêve pas est déjà mort !

On a beau dire on a beau faire
On a beau préférer se taire
Quand à la fin on finit par voir clair
Voir le rouge que du rouge sans l’espoir de le voir vert
Quand on est impuissant on est face au destin
Qui dès fois nous boude dès fois nous sert

En amour comme dans la vie
T’as beau être emballé
Par le charme et les qualités
Que tu découvres en ta moitié
Ton engagement reste une carte à jouer

Entre toi et elle, lui et toi
Qui a changé et pourquoi
Au bout du compte on se l’avoue
A demi-mot et à mi-voix
C’est juste le destin qui a suivi sa voie

Dans certains cas
Un ordre dans un désordre est établi
Soudé par une force indéfinie
Qui fait que l’amour n’est jamais fini
Et c’est le destin qui l’a décidé ainsi

Autrement dit

On trime on sue
On combat on guerroie
On perd ou on gagne
On se console ou on festoie
C’est le résultat du destin qu’on reçoit

On se fixe un but accolé à des « on verra »
Qu’on l’atteigne ou qu’on l’atteigne pas
Le résultat final auquel on s’attendra
C’est le destin qui le façonnera
Une réussite nous enchantera
Un échec importe peu, si on a du temps on recommencera

Que tu perdes ou que tu gagnes
Cela ne dépend pas que de toi
T’as juste tracé un chemin
Dont tu connais le début mais pas la fin
Ne t’étonne pas de l’issue c’est simplement ton destin

Ton libre arbitre te donne des certitudes infinies
Tu te sens érudit
Tu sais tout ce que les savants ont dit
Et un jour t’es frappé d’amnésie
C’est ton destin enfoui qui ressurgit

Chaque jour qui se lève est un « matin café »
Ton voisin c’est peut-être un « plutôt thé »
Par moment c’est l’inverse qui se fait
Le choix est juste dicté
Par l’envie et la volonté
Mais ni toi ni lui ne peut choisir la destinée
Alors laisse-toi aller et tu seras guidé !

Ce à quoi tu crois, doit devenir vérité !
Mais en aucun cas une fatalité
Auquel cas, pour toi-même, tu deviens un danger

Laisse-toi aller et tu seras guidé !!
Laisse-toi aller et tu seras guidé !!!

W.S. 27.04.23

Cauchemar non rêvé

Dormir éveillé
Rêver de rêves et vivre des cauchemars
En série
Décor planté
Couleur dominante rouge sang
Air poussiéreux
Horizon invisible
Gorge nouée
Yeux larmoyants
Tournés vers le ciel
Pour implorer Dieu…
Des bombes qui tombent
Comme une pluie brûlante et drue
Dans un vacarme assourdissant d’explosions nourries
Au phosphore blanc
Et d’autres inventions
La mort tire au sort
Les candidats au martyr
Sans distinction
Ni de sexe ni d’âge ni d’otages
On rajoute au décor
Les ruines et la désolation
Macabre
Et puis un silence aussi assourdissant…
Tel est le quotidien
Des Palestiniens
Un peuple qui semble être
Oublié de l’histoire et des siens

De l’autre côté
La satisfaction
Le ricanement
Et la solidarité obscène
Honteuse
Et la préparation de la suite meurtrière
Cibler les hôpitaux jusqu’aux couveuses
On baigne dans le sang
Du crime de guerre de l’invasion
Mais on continue
« L’appétit vient en mangeant »
Alimenté par les encouragements
Des affidés et des Nations
Des corrompus et des êtres malfaiteurs
Criminels un jour
Criminels pour toujours
Mais
Les peuples sauront tout
Un jour
Ce jour pointera sans RDV avec pour seule arme
L’amour
De l’humanité
Et de tout ce qui l’entoure
La paix