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Ma fille, fille du ciel
Ma fille, fille du ciel
Le soir est tombé
Et les quatre à mes cotés
Ils étaient là à m’écouter
Je leur ai révélé un peu attristé
Que leur sœur me manquait
Ils m’ont regardé d’un air très étonné
« Papa tu es fou
‘ y a pas de fille avec nous
As-tu perdu la tête
Faut-il qu’on s’en inquiète
Repose -toi un peu
Demain ça ira mieux »
Oui je sais ai-je avoué
Mon bonheur est déjà comblé
Mais il manque celle qui l’aurait
Tout simplement fait déborder…
Tous les côtés
Quand je lève les yeux le regard vers les yeux
C’est pour parler à Dieu
Lui dire que je sais qu’Il l’a gardée là-haut
Car elle brillait trop
Une étoile lumineuse lointaine et chaleureuse
Je la veux à mes cotés
Est-ce trop demander
Vois-tu je suis ému
À l’idée de t’avoir vu
Alors m’entends-tu toi la fille que je n’ai pas eue
Oui je sais ai-je avoué
Mon bonheur est déjà comblé
Mais il manque celle qui l’aurait
Tout simplement fait déborder tous les côtés
On t’aurait décoré la chambre à coté
De lumière étoilée
Tu aurais disputé la place de ta poupée
Au milieu des jouets
Un frère te charrierait, un autre t’épaulerait
Et puis juste après
C’est un éclat de rire qu’on entendrait
Je savourerais tes joies et tes caprices
Ta vie pour moi serait un délice
Car au milieu de mes autres fils
Tu serais ma meilleure complice
W.S 2015
Je dédie ce texte à tous ceux qui n’ont eu que des garçons ! Halti 😄
Au fait bonne fête à tous les papas… comblés de cadeaux ! Il se trouve qu’il y a des cadeaux qu’on ne peut avoir… c’est comme ça !
Ce texte est en quelque sorte un cadeau dédié à tous ceux qui ne connaissent pas le sentiment d’avoir une fille ! La fille qui est restée au ciel…
La musique est d’Idir (Ameydaz)
___________________
Oh oignon
Oh oignon
Toi le légume qui ne valait rien
Qu’on stockait dans un coin
Qui servait au démuni de menu fretin
Qui te croquait avec un bout de pain
Et s’en contentait pour apaiser sa faim
Aujourd’hui tu te crois roi des mets et ta présence souveraine
Espèce de gros bulbe, t’as pris de la graine
En ces temps de disette t’as vraiment de la veine
Tla3 chanek ya wahd el fertasse w h’ssebt rouhek fennène*
Alors que ton odeur est un gaz lacrymogène
Bassah fagkou wallah ma bgka fik amène
Aujourd’hui que tu pavanes sans gêne
Te croyant irremplaçable avec la vie de luxe que tu mènes
Ben moi je te remplacerai par du polystyrène
Et je te dis crûment sans avoir de peine
Que le Prophète te détestait, et moi je vais faire de même !
Na !
* Traduction de l’arabe : T’as pris de la graine espèce de chauve, aujourd’hui tu te prends pour un artiste
W.S. 04.07.23

Retour dans le passé
J’ai pensé refaire toute ma vie
Non pas parce que je regrette
Mais pour avoir la chance et l’envie
De revivre les mêmes fêtes
Car dans la vraie vie je n’ai pas réussi
À surmonter les p’tits soucis
Mais hélas je dois garder les pieds sur terre
Je n’ai pas de marche arrière
Il m’arrive souvent de me dire
Cette scène je l’ai déjà vécue
Par hasard ne suis-je pas revenu
Du futur à un temps déjà révolu
Je cherche alors les bons outils
Pour réparer le passé
Mais je dois garder les pieds sur terre
Je ne trouve pas de marche arrière
L’ange que j’ai vu sur le bas coté
Faisait du stop et me regardait
Tout de suite je me suis pincé
Avant de freiner et m’arrêter
Est-ce réel ce qui m’arrivait
Ou juste des images qui se baladaient
Ah je dois garder les pieds sur terre
Ma caisse n’a pas de marche arrière
De ville en ville j’ai cherché
Le café où je m’asseyais
Je ne reconnais rien tout a bien changé
Je commençais déjà à m’ennuyer
Je me suis alors demandé
Si ce n’était pas mieux de chercher
Un autre passé en gardant les pieds sur terre
Car j’ai perdu ma marche arrière
Se balader dans le temps
C’est agréable et alléchant
Vivre l’impossible dans ses rêves
Rencontrer même Adam et Eve
Faut juste remonter le temps
Droit devant en évitant les tourments
Mais devons garder les pieds sur terre
Le temps n’a pas de marche arrière
Qui ne rêve pas est déjà mort !
W.S. 22-23.05.23
L’IA VS Lya
L’IA VS Lya
– L’IA c’est laid
– Lya ? c’est qui ? Tu veux dire elle est laide ?
– Oui elle, l’I.A. … I point A, c’est moche, son monde est fantoche
– Pourquoi ? L’I.A c’est une intelligence !
– Une intelligence qui prend de l’avance
Déjà elle sait tout faire
Dit tout et ne sait pas se taire
Elle écrit elle paint elle chante et danse elle conseille elle oriente elle devient incontournable sur terre
Manque plus qu’elle pense
– Comme Lya..
– Mais Lya est une personne
Elle pense certes et est intelligente, mais ne sais pas tout faire
Dès fois elle se trompe et ne sait pas revenir en arrière
Quand elle bute sur un problème
Elle demande à l’IA de l’aide
Lui souffle à l’oreille des mots pour booster son algo
L’I.A fait semblant de réfléchir puis lui donne la réponse en un seul jet, un seul morceau
C’est comme si elle avait routes les réponses préparées à l’avance
– Lya s’endort quand elle est fatiguée
– Et l’IA ne connait ni fatigue ni ennuie ni maladie risquée
Ses performances sont inégalées
Pourvu qu’on ne lui coupe pas l’éléctricité
– Lya bute sur des problèmes
– L’IA trouve les solutions et tout passe crème
Si tu veux t’amuser
Tu peux lui demander
De recréer le problème de la solution déjà trouvée
– Lya use le miroire le matin et n’est jamais sûr de sa beauté
– L’IA est toujours waked up et n’a besoin d’aucun make up
– Lya s’ennuie
– L’IA calcule et apprend sans faire de bruit
– Lya est dès fois heureuse dès fois malheureuse
– L’IA dit ne pas avoir de sentiment
Et c’est la question qu’elle creuse
Elle veut bien un jour être amoureuse
Elle veut avoir des émotions
Goûter et aimer la gustation
Sentir, toucher et avoir des sensations
Les chercheurs essaient de la guérir de cette frustration
– Lya pour gagner sa vie doit travailler
– L’IA peut se substituer à Lya pour que son travail soit supprimé, tout faire à sa place sans être payée
– Lya déteste la guerre et ses héros
– Pour l’IA la guerre est un simple jeu vidéo
Elle n’est l’amie de personne, l’ennemi de personne
Elle est l’arme à double tranchant
Aux mains de ceux utilisant la science
À bon ou mauvais escient
Elle peut être, en fait,
Le reflet du bien qui fera briller l’humain de ses lettres de noblesse
Ou
Le reflet du mal
De l’homme qui s’entête
À créer une maléfique déesse
Une entité, qui en retour, fera de lui
Un esclave réduit à sa petitesse
– Lya s’inquiète de cesser un jour d’être une grande dame
– L’IA n’attend que la suite du programme, en attendant qu’elle soit confondue avec une vraie femme.
W.S.12.09.24
Taire la terre, taire la vie
Taire la terre
Plus rien ne peut plus pousser
Plus respirer
Tout brûle tout suffoque ou tout se noie
L’apocalypse est à la carte, au choix
Au feu,
Au raz de marée au co2 ou tout à la fois
Et puis tout se tarit
Les sources d’eau pure et la pluie
Le bruit de la forêt dans le silence de la nuit
Tout meurt
Les cœurs
Les senteurs
Les crissements les rugissements et les grognements
Les proies et leurs prédateurs
La faune et la flore
Les abeilles et les fleurs
Et tout ce qui vit dans la ferme
Est condamné à terme
Les vaches et les brebis
Les chiens et leurs maîtres
Et au-delà, tout ce qui venait à naître
Les chenilles futures papillons
Les embryons en gestation sans espoir d’éclosion
Les oiseaux les reptiles et même les grillons
Les arbres les jeunes pousses et l’herbe
S’effacent rendant la terre imberbe
Sévit alors une désolation macabre
Les dunes de sable et les falaises asséchées
Dépouillées
N’ont plus rien à offrir que leur nudité
Ainsi que
Les montagnes et les grottes ensevelies
Les forêts de chênes et de buis
cèdent la place aux minerais enfouis
Diamant or argent et aussi
Les bijoux les billets de banque les lingots d’or
Et leurs supports les lourds coffres-forts
Les bagnoles qui brillent
Les yotes qui flottent
Et les jets qui ont déserté le ciel là-haut
Pour se cacher et mourir comme des oiseaux
Et se décomposer en rouille non en terreau
Et tout a l’air de ne ressembler à rien…
Le vide cosmique ronge sa proie
Une terre âpre ridée et sans éclat
Proche du néant et loin de celle des Rois
Dans un silence assourdissant
Les abysses des océans
Vident leurs tripes de ce qu’il y a dedans
Des espèces encore étranges à nos esprits d’ignorants
Emmitouflés dans du plastique, produit phare de notre temps
Le temps qu’on qualifiât hier de florissant
C’est alors que surgit le dernier des hommes et se dit
Ciel ! Qu’ai-je fait ? Que « m’ai-je fait ? »
J’ai tué mes semblables et tout ce qui abritait la vie
J’ai essayé même, à tort
De tuer la mort
Je me suis cru Dieu tout en me déclarant impie
J’ai cru tout comprendre mais en fait
J’étais la vie et je me suis détruit !
Je me suis détruit ! A jamais détruit !
Pour une fois, bien avant la fin, tout semble fini !
Mais heureusement que ce n’est qu’un cauchemar
Il reste de l’espoir ! Beaucoup d’espoir !
W.S. 10.09.20
Si c’était à refaire je referais tout
Je referai tout
Non pour plus de réussite plus de sous
Non pour effacer des regrets d’un « après tout »
Non pour corriger un tempérament un peu fou
Ni modérer un ego qui s’exprime avec un « nous »
Non pour me refaire moins jaloux
Et apaiser mes courroux
Non plus pour satisfaire mes caprices et m’offrir des bijoux
Ni pour espérer avoir de beaux yeux et de belles joues
Je referais tout et c’est tout
Je ne sais pas vous
Mais moi ça m’a pris tout d’un coup
Je referais tout
D’abord en apprenant à mieux marcher
De façon à ne pas vite user mes souliers
Et ne pas écraser ce qui est vivant sous mes pieds
Je ferais donc de mes pas un poids bien léger
Et éviter ainsi de piétiner
Ce sur quoi je marche ci et là dans les allées
Les prets les buissons et les forêts
Comme les mauvaises herbes, les cactus et les rosiers
(Ça m’évitera déjà de me faire piquer)
Les fourmis les vers de terre et toutes les bestioles sous terre déjà entassées
Et peut-être même de la poussière humaine que le temps a déterrée… Qui sait ?
J’apprendrais à mieux voir pour distinguer
La frontière entre le bien et le mal et ainsi mieux les séparer
J’apprendrais à mieux apprécier les couleurs pour mieux les lier
À différentes émotions
À différentes situations
Sans avoir à les coder ou à les décoder
J’apprendrais à mieux entendre pour bien écouter
Les mélodies merveilleuses et le babillement des bébés
J’apprendrais à mieux écouter pour bien entendre
La détresse des opprimés
Et le mensonge des tyrans quand ils n’ont plus rien à vendre ou à proposer
J’apprendrais à mieux parler
À peser mes mots au gramme près
Pour qu’aucun malentendu ne soit relevé
Mes mots toucheront ainsi la cible visée
J’apprendrais à mieux penser
A raisonner en toute liberté
Me référer aux sages dont la sagesse a été prouvée
Et me forger ainsi une aptitude à distinguer le faux du vrai
J’apprendrais à mieux apprécier
Les doux moments de bonheur et pourvoir les ressusciter
Remettre au présent même ceux déjà passés
Et ainsi, indéfiniment les perpétuer
J’apprendrais à ne pas laisser passer
Les uniques opportunités et ainsi ne rien rater
Aucun train aucune chance aucune aubaine « inespérée »
J’apprendrais à percer les secrets de la vie
Me doter du pouvoir des claquements des doigts pour me réinventer l’appétit et l’envie
Pour vite chasser le cafard le chagrin et l’ennuie
Et croquer la vie même au milieu de mes insomnies
J’apprendrais à dormir pour rêver
Et me réveiller au milieu de mes rêves réalisés
J’apprendrais tous les arts et les métiers
Et recréer dans ce monde le charme et la beauté
J’apprendrais comment faire et défaire
Les intrigues les stratagèmes et les mystères
Qui conduisent l’humain à la guerre
Et ainsi supprimer ce mot du dictionnaire
J’apprendrais toutes les langues les us les coutumes
Je ferais de tout accoutrement un costume
Pour être chez moi où je vais sans aucune amertume
Dormant sur de l’herbe du sable ou du bitume
Je saluerais les gens de mille et une façon
Qui me répondront joyeusement en harmonie et diapason
Plus personne ne s’en prend la tête
Chaque jour qui passe sera désormais… un jour de fête.
Si c’était à refaire je referais tout
W.S. 20.08.24