Humilité
On croit savoir
Mais sait-on vraiment ?
On se projette dans le même miroir
Mais a-t-on la même perception
Pour cogiter analyser et voir
Avec justesse Identiquement
Le blanc le rouge et le noir
Et les rides comme empreintes du temps
Rien n’est moins sûr
Car on s’attelle à chercher la preuve
De la « vérité pure »
De la pureté de l’eau qui nous abreuve
On croit savoir
Mais sait-on vraiment ?
Que la vie vire vite au cauchemar
Si on perd la sérénité la foi et l’espoir
Savent-ils eux les charlatans
Qu’ils ont travesti la science en l’orientant
Vers l’hypothétique désir des rois et des sultans
En cherchant sous le microscope la jeunesse d’antan
En ignorant le temps
En croyant pouvoir stopper le vent
Savent-ils qu’ils avancent en reculant
A vouloir indéfiniment cumuler les ans
Au fond c’est la peur qui les anime
Comment, si riches et puissants ils terminent
Comme les autres qu’ils nomment « vermine «
Et dont le rôle, devant eux, est de courber l’échine
Ces gens là « ne pensent pas monsieur »*
« Ils pensent pas » ! Vraiment non !
Leur pire ennemi c’est Dieu
Et leur guide c’est Satan et son « droit canon »
Ils fustigent la vérité, la traquent
Et sèment le mensonge la fausseté et l’arnaque
Ils sont laids affreux et méchants
Ils le resteront et c’est ainsi qu’ils étaient avant
La meilleure preuve qu’ils auront
C’est quand ils trépasseront tout en ignorant
Comment les asticots les dévoreront
Si ce n’est pas un feu terrestre qu’ils animeront
Jamais ils n’auront eu la réponse
À leur questionnement sur l’existence
Ils sauront peut-être que la mort
Ce n’est que le début de quelque chose qui leur dira qu’ils ont eu tort !
W.S . 11.01.23, 06h23
* Emprunté à J. Brel