La joie
La joie
Ça finit par « wa » comme la soie
Le tissu préféré de la reine la « vraie » femme du Roi
Comme le sentiment qu’on a en soi
Impalpable intangible qu’on nomme la foi
Et qui sans elle toute pseudo vérité dans l’oubli, se noie
La joie
C’est elle qui, des fois, dit au soleil repose-toi
Aujourd’hui c’est moi
Qui irai éclairer les cimes les visages et les toits
Et ne t’en fais pas ton absence ne se remarquera même pas
La joie
Elle est belle et nous donne le choix
D’être comme elle avec un sourire au bon endroit
Au coin des lèvres ou des yeux, même les deux à la fois
Embellissant les rides si elles sont déjà là
Ou esquissant celles à venir dont on ne doute pas
La joie
Ce sont les bonnes nouvelles qu’on envoie
A tel ami, ou telle amie en désarroi
Qui a barré tout bonnement d’une croix
L’espérance du bonheur en perdant sa voie
Alors qu’elle est toute proche et bien loin des émois
La joie
C’est aussi les nouvelles qu’on reçoit
Pour annoncer qu’on va devenir papa
Quand le destin suit bien sa loi
Et que les larmes montent aux yeux même si elles ne coulent pas
La joie
A bien des façons de dire quand ça ne va pas
De positiver, persévérer, faire s’il le faut un dernier pas
Et dès fois sans aller jusque là
Te dire juste souris p’tit con et tais-toi !
– P’tit con oh… Ça va pas ? Non mais…
– S’cuse alors !
WS 18.12.22