Cycle
Feu du ciel, quelle peine sur cette terre !
Et la terre sous le feu implora le ciel !
« Il n’y a que toi pour me sauver, abreuve-moi d’un déluge d’eau et de grêle… »
Le ciel acquiesça et s’en alla se remplir de tout son potentiel
A la mer, voisine de cette même terre
Il aspira son eau en vapeur et lui laissa le sel
Puis le deverssa au loin sur les brasiers et les flammèches tentaculaires
La terre qui se tordait en suffoquant reprit de l’air
Eventra grand ses interstices et se délecta de la lumière des éclairs et du bruit du tonnerre
Imbue puis repue
Ne sachant plus quoi faire du trop plein
Elle le laisse couler pour s’incruster plus loin
Sachant que l’eau connait toujours son chemin
Et c’est ainsi qu’elle rejoint la « mère mer » qu’on trouve à tous les « coins ».
Terminant un cycle et pérennisant la vie en repoussant la fin.
Que vive la vie !